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21/10/2024

Dix-septième livre publié par Le LÉZARD. Préface de Thierry SMOLDEREN

Pour qui connaît Dominique Hérody, le caractère de l’auteur transparaît assez clairement derrière celui du narrateur de l'histoire. Samuel Liebschutz est un drôle d'oiseau. Vivant en retrait au bord d'un lac du Minnesota, il cultive sa solitude et ses manies, tout en engageant volontiers la conversation avec les nouveaux arrivants (a fortiori s'il s'agit de causer de choses minuscules ou de livres majeurs). De ses orages et de ses passions intérieures, on ne saura pas grand-chose. Cela n'est pas le "régime" du bonhomme et de ses trains de pensée, qui, par de soudains changements d'orbites et de focales, le révèlent aussi spirituel qu'insaisissable. Au reste, c'est ce mouvement qui est le vrai le moteur de ce livre dont on pourrait dire qu'il est l'œuvre d'un autoportraitiste un tantinet perplexe, en quête d'un bon sujet.

 

 

L'histoire du Lézard commence...

... en septembre 1989 avec la création de l'association du même nom :
Liaison pour l'Écriture Zazou, l'Art et les Récits Dessinés.

 

Alph'Art au festival d'Angoulême 1990 avec son premier numéro, le Lézard, créé par Pierre-Marie JAMET et Joël BERNARDIS l'année précédente, se devait d'annoncer la couleur.

Terrain d'expérimentation graphique, le Lézard ouvre ses pages à de nouveaux auteurs venus du dessin, de la Bande Dessinée, de l'écriture, du scénario voire du spectacle vivant...

 

Des entretiens exclusifs de Silvio CADELO, Jean SOLÉ, Jean-Michel NICOLLET, BEB-DEUM, Yves GOT, Pierre CLÉMENT, Nicolas De CRÉCY, Christian DESBOIS, ainsi que des entretiens croisés entre Jacques TARDI et Jean-Claude FOREST ou Lewis TRONDHEIM et MOEBIUS viennent étoffer le contenu de la revue.

Reflet de son époque, le Lézard sollicite la plume de Philippe MORIN (PLGPPUR) dès son deuxième numéro pour évoquer la disparition des magazines de la presse BD à l'aube des années 90. Puis dans le troisième numéro, Y. LABRENE nous questionne sur le rapport des dessinateurs de Bandes Dessinées à la Peinture (MOEBIUS 1988). Dans le numéro 4/5 consacré à « ICI-MÊME » de TARDI et FOREST, Philippe MORIN évoque la « Micro-Edition » ou le retour des petits Mickeys qui n’ont pas peur des gros... Au huitième numéro, Luisa DIBONA propose une réflexion sur la Bande Dessinée et le SIDA. Puis dans son numéro 10 de mai 1995, Luisa DIBONA ouvre le débat autour des capitales de la violence que sont les albums SIN CITY de Frank MILLER et BLACKTOWN de Lewis TRONDHEIM. Et enfin, dans le douzième et ultime numéro de la revue (à ce jour) Luisa DIBONA nous interpelle sur la culture du Moi en Bande Dessinée « Ma vie est un roman, ou l’autobiographie en question ».

 

Elles et Ils ont gravé leurs noms dans les pages du Lézard de 1989 à 1996 : 

Louis Alloing, Aristophane, Anne Baraou, Beb Deum, Joël Bernardis, Agop Besson, Matthieu Blanchin, Pascale Bougeault, Alain Boussillon, Silvio Cadelo, Hélène Chantereau, Jean-Jacques Chaubin, Pierre Clément, Alain Corbel, Costet Covial, Claire Dartois, Nicolas De Crécy, Frédéric Debomy, Jean-Pierre Duffour, Dupuy/Berberian, Duralex, Jean-Pierre Farin, Jean-Claude Forest, Benoît Fourchard, Stéphane Girard, Yves Got, Alain Grousset, Patrick Grée, Pierre-Marie Jamet, Mireille Jaume, Keleck, Étienne Lécroart, Maledetto, Danielle Martinigol, Jean-Christophe Menu, Monsieur Miko, Pierre Millot, Moebius, Philippe Morin, Emmanuel Moynot, Jean-Michel Nicollet, Oko, José Parrondo, Laurent Pavesi, Joé G. Pinelli, Erik Rémy, Danielle Reynouard, J.F. Rigaud, Fabienne Rubin, Éric Sagot, Johanna Schipper, Jean Solé, Stanislas Sternis, Claire Thiollent, Jean-Pierre Thomas, Lewis Trondheim, Cicero.