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Le Lézard !

Tous les numéros de 1989 à 1996.

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21/10/2024

Résurrection : Soit revenir à la vie après la mort. Ça me parait quand même bien étrange pour un lézard, à moins qu’il ne s’agisse d’une longue période d’hibernation qui aurait duré une trentaine d’années... Bon, ok, passons...

Alors, qu’est-ce qu’il s’est passé  depuis trente ans ?

1995, rencontre avec Matthieu Blanchin, dont je venais d’imprimer « Ça déménage » édité par  l’Association. Plongée dans ses cartons à dessins, surprise, émerveillement... 

Puis courant 1996, publication de  « BLANCHES » recueil de dessins libres, dans la collection MI-LÉZARD sous les ciseaux de KELECK et préfacé par Jean-Michel NICOLLET.

Début de l’épisode d’hibernation pour le lézard...

2002, Matthieu Blanchin plonge dans un profond coma après une attaque cérébrale, voir « Quand vous pensiez que j’étais mort, mon quotidien dans le coma » aux éditions FUTUROPOLIS.

Suite de l’épisode d’hibernation pour le lézard...

2022, retrouvailles et embrassades par le plus grand des hasards, une discution à bâtons rompus et un vague projet d’édition pour « réveiller » le LÉZARD et pourquoi pas donner une « suite » à BLANCHES...

Une suite à BLANCHES ? « Pourquoi une suite » me demande Matthieu ?

Pourquoi une suite à un recueil de dessins libres des années 80 et 90, paru il y a 26 ans ? Et quel intérêt aussi ?

Bonne question, très bonne question même !

Parmi la trentaine (trente encore) d’illustrations de BLANCHES, certaines résonnent étrangement aujourd’hui :

D’abord, la couverture de BLANCHES, c’est une tête penchée, fatiguée. On la retrouve avec un autre cadrage sur la quatrième de couv. Et puis il y a une nouvelle tête trop lourde transportée dans une brouette... Et une autre encore percée d’un coup de couteau ou d’un coup de ciseaux. Sauf que ces illustrations datent de plus de 6 ans avant ta trépanation !

2023, Matthieu m’apporte l’intégralité de ses illustrations réalisées avant son coma, et nous en sélectionnons une centaine pour la nouvelle édition. Et parmi cette sélection, de nouvelles têtes abimées, meurtries...

Coïncidence ou prémonition comme l’écrit Fabrice LÉVI en préface de cette nouvelle édition ?

2024, résurrection du lézard...

Mars 2025, parution de  « Â TUE TÊTE ». Bonne découverte et surtout très bonne lecture.

 

 

 

L'histoire du Lézard commence...

... en septembre 1989 avec la création de l'association du même nom :
Liaison pour l'Écriture Zazou, l'Art et les Récits Dessinés.

 

Alph'Art au festival d'Angoulême 1990 avec son premier numéro, le Lézard, créé par Pierre-Marie JAMET et Joël BERNARDIS l'année précédente, se devait d'annoncer la couleur.

Terrain d'expérimentation graphique, le Lézard ouvre ses pages à de nouveaux auteurs venus du dessin, de la Bande Dessinée, de l'écriture, du scénario voire du spectacle vivant...

 

Des entretiens exclusifs de Silvio CADELO, Jean SOLÉ, Jean-Michel NICOLLET, BEB-DEUM, Yves GOT, Pierre CLÉMENT, Nicolas De CRÉCY, Christian DESBOIS, ainsi que des entretiens croisés entre Jacques TARDI et Jean-Claude FOREST ou Lewis TRONDHEIM et MOEBIUS viennent étoffer le contenu de la revue.

Reflet de son époque, le Lézard sollicite la plume de Philippe MORIN (PLGPPUR) dès son deuxième numéro pour évoquer la disparition des magazines de la presse BD à l'aube des années 90. Puis dans le troisième numéro, Y. LABRENE nous questionne sur le rapport des dessinateurs de Bandes Dessinées à la Peinture (MOEBIUS 1988). Dans le numéro 4/5 consacré à « ICI-MÊME » de TARDI et FOREST, Philippe MORIN évoque la « Micro-Edition » ou le retour des petits Mickeys qui n’ont pas peur des gros... Au huitième numéro, Luisa DIBONA propose une réflexion sur la Bande Dessinée et le SIDA. Puis dans son numéro 10 de mai 1995, Luisa DIBONA ouvre le débat autour des capitales de la violence que sont les albums SIN CITY de Frank MILLER et BLACKTOWN de Lewis TRONDHEIM. Et enfin, dans le douzième et ultime numéro de la revue (à ce jour) Luisa DIBONA nous interpelle sur la culture du Moi en Bande Dessinée « Ma vie est un roman, ou l’autobiographie en question ».

 

Elles et Ils ont gravé leurs noms dans les pages du Lézard de 1989 à 1996 : 

Louis Alloing, Aristophane, Anne Baraou, Beb Deum, Joël Bernardis, Agop Besson, Matthieu Blanchin, Pascale Bougeault, Alain Boussillon, Silvio Cadelo, Hélène Chantereau, Jean-Jacques Chaubin, Pierre Clément, Alain Corbel, Costet Covial, Claire Dartois, Nicolas De Crécy, Frédéric Debomy, Jean-Pierre Duffour, Dupuy/Berberian, Duralex, Jean-Pierre Farin, Jean-Claude Forest, Benoît Fourchard, Stéphane Girard, Yves Got, Alain Grousset, Patrick Grée, Pierre-Marie Jamet, Mireille Jaume, Keleck, Étienne Lécroart, Maledetto, Danielle Martinigol, Jean-Christophe Menu, Monsieur Miko, Pierre Millot, Moebius, Philippe Morin, Emmanuel Moynot, Jean-Michel Nicollet, Oko, José Parrondo, Laurent Pavesi, Joé G. Pinelli, Erik Rémy, Danielle Reynouard, J.F. Rigaud, Fabienne Rubin, Éric Sagot, Johanna Schipper, Jean Solé, Stanislas Sternis, Claire Thiollent, Jean-Pierre Thomas, Lewis Trondheim, Cicero.